Nouvelle danse française
Cette expression a été employée, dès 1980, par la critique et historienne de la danse Lise Brunel pour désigner les chorégraphes français émergents de la fin des années 1970 et visibles grâce au concours de Bagnolet. Connus aussi sous l’appellation « génération Bagnolet » ou « jeune danse française », ils vont constituer la première génération de danse contemporaine en France qui, comme en Italie, prendra rapidement le nom de « danse d’auteur ». Parmi eux, nous pouvons citer Maguy Marin, Dominique Bagouet, Jean-Claude Gallotta ou encore Régine Chopinot, Karine Saporta et le duo Bouvier-Obadia. Chacun va développer une signature chorégraphique singulière et reconnaissable, éloignée des grands maîtres modernes. L’état d’esprit qu’ils partageaient alors était de faire table rase du passé pour se tourner vers l’avenir. Ils sont en quête de nouveaux chemins chorégraphiques pour parler du monde qui les entoure.