Dadaïsme

Être dada, c’est avant tout un état d’esprit : rejeter toute croyance, vouloir la destruction des formes et des codes existants, être subversif ! Ce mouvement artistique et littéraire est créé, en 1916, en Suisse, par Tristan Tzara, Hugo Ball et Richard Huelsenbeck. Dans leur manifeste de 1920, est écrit : « Nous disons oui à la vie qui s’élève par la négation ». Tout renier ! Si les surréalistes restent attachés aux images, les dadaïstes disent « non » à tout : s’opposer aux formes d’art existantes et en chercher d’autres, pas forcément belles, pas forcément compréhensibles, pas forcément politiquement correctes pour que l’art secoue la vie, la société et la politique ! Il y a des danses dadaïstes, montrées dans des cabarets notamment lors de soirées où se mêlent différentes actions du corps et de la voix, de l’exposition visuelle et du concert. Tout se mêle, tout dérange... C’est cela être Dada !

échos se parcourt au gré de panoramas, vidéos, articles, mises en jeu et en danse, témoignages de la chorégraphe, de spectateurs ou de danseurs.

On y entre par plusieurs portes : une sélection chronologique de 14 pièces emblématiques d’Ambra Senatore dans Panorama , et 6 thématiques pour mieux comprendre son travail (Origines, Composition, Jeu, Corps, Dans la vie, Regards) qui font aussi écho à l’histoire de la danse et des arts.

Dans chaque page thématique, un code couleur :

  • En théorie

    un texte pour explorer en profondeur le travail d’Ambra Senatore et le champ chorégraphique
  • Au cœur du travail

    vidéos et témoignages de la chorégraphe et de ses danseurs
  • En écho

    diaporamas sur l’histoire de l’art et de la danse
  • En regards

    paroles et écrits de spectateurs, de pratiquants, de critiques sur la danse d’Ambra Senatore
  • En jeu

    mise en mouvement ou en action à pratiquer seul ou en groupe