Première incursion en terrain jeune public, première collaboration avec un auteur (Fabrice Melquiot), première pièce où Ambra Senatore ne danse pas. Nos amours bêtes pousse un peu plus loin la veine burlesque, clownesque, et pose plus que jamais le jeu comme base de la composition chorégraphique. Au plateau, ils sont cinq interprètes, lancés dans un conte inspiré d’un récit populaire islandais. Une histoire de phoque, de peau, d’amour, de départ pour toujours et de choix de vie.
La scène devient terrain de devinettes et gages, moteurs à faire avancer le récit. Tout est prétexte à se mettre en mouvements, en grimaces en paroles et en fous rires. Au fil des jeux d’enfants, l’histoire se déploie, la part animale de chacun se révèle, et l’amour apparait au moment où on ne l’attend plus.

Dans cette fable joyeuse qui vire parfois au drame, Ambra Senatore ciselle ces rapports entre corps métamorphosés, récits morcelés et danse pour de rire.

Création au Théâtre Am Stram Gram de Genève le 18 février 2013
Chorégraphie et mise en scène Ambra Senatore
Texte et dramaturgie Fabrice Melquiot d’après le conte populaire islandais La Peau de phoque
Sur scène Aline Braz Da Silva, Antonio Buil, Arnaud Huguenin, Madeleine Piguet Raykov, Barbara Schlittler
Création musicale et sonore Nicolas Lespagnol-Rizzi
Création lumière Joël L’Hopitalier
Assistantes à la mise en scène Caterina Basso, Elisa Ferrari
Costumes Cécile Choumiloff assistée de Chloé De Senarclens
Production déléguée CCN de Nantes
Production Le Théâtre Am Stram Gram
Coproduction Le Théâtre de la Ville - Paris
Captation réalisée par Sahar Sulliman, Ariane Catton Balabeau au Théâtre Am Stram Gram le 3 mars 2013

L'œil de la critique

« Dès le début du spectacle, et même avant qu’il ne commence, les cinq danseurs complotent, font des messes basses, regardent en douce le public, rient, se poussent, se coursent : ils jouent. Au loup, à cache-cache, au voleur et surtout à un, deux, trois, soleil… Il y en a qui trichent, il y a des gages et puis c’est pas du jeu, ça part dans tous les sens, ça va à toute vitesse, et voilà une salle pleine de jeunes spectateurs embarqués qui crient comme à Guignol, complices et ravis. Ce n’est d’ailleurs pas une des plus minces réussites de cette jeune troupe que d’être capable de susciter la spontanéité des jeunes spectateurs, de les sortir de leur rôle pour en un tournemain ramener le calme, restaurer le silence et l’écoute. Lui faisant faire l’expérience du dedans et du dehors. Du grand art… »
 
Trina Mounier, Les Trois Coups, 26 mars 2013, http://lestroiscoups.over-blog.com/article-nos-amours-betes-de-fabrice-melquiot-d-apres-le-conte-la-peau-de-la-phoque-critique-de-tr-116550310.html
 

échos se parcourt au gré de panoramas, vidéos, articles, mises en jeu et en danse, témoignages de la chorégraphe, de spectateurs ou de danseurs.

On y entre par plusieurs portes : une sélection chronologique de 14 pièces emblématiques d’Ambra Senatore dans Panorama , et 6 thématiques pour mieux comprendre son travail (Origines, Composition, Jeu, Corps, Dans la vie, Regards) qui font aussi écho à l’histoire de la danse et des arts.

Dans chaque page thématique, un code couleur :

  • En théorie

    un texte pour explorer en profondeur le travail d’Ambra Senatore et le champ chorégraphique
  • Au cœur du travail

    vidéos et témoignages de la chorégraphe et de ses danseurs
  • En écho

    diaporamas sur l’histoire de l’art et de la danse
  • En regards

    paroles et écrits de spectateurs, de pratiquants, de critiques sur la danse d’Ambra Senatore
  • En jeu

    mise en mouvement ou en action à pratiquer seul ou en groupe