Danse abstraite

Si l’abstraction en art apparaît dès les cultures anciennes, notamment amérindiennes et indiennes, par le biais de symboles dans des représentations non figuratives, c’est au début du 20e siècle que l’art moderne abstrait naît notamment sous les pinceaux de Kandinsky. En dehors des danses du Bauhaus créées par Oskar Schlemmer, dans l’Allemagne de la fin des années 1920, et de quelques expérimentations comme celles de l’américaine Loïe Fuller au début du siècle, il faut attendre les années 1950 et deux chorégraphes modernes états-uniens, Alwin Nikolaïs et Merce Cunningham, pour que l’abstraction intègre pleinement le champ chorégraphique. La danse abstraite se focalise sur l’espace, le temps, la couleur, la forme. Elle rejette comme moteurs de création : l’expression, l’émotion, le personnage et toute forme de théâtralité ou de dramaturgie créant un sens unique pour le spectateur. Elle propose plutôt à celui-ci de faire son propre voyage sensoriel face aux mouvements qui se déploient devant lui.

échos se parcourt au gré de panoramas, vidéos, articles, mises en jeu et en danse, témoignages de la chorégraphe, de spectateurs ou de danseurs.

On y entre par plusieurs portes : une sélection chronologique de 14 pièces emblématiques d’Ambra Senatore dans Panorama , et 6 thématiques pour mieux comprendre son travail (Origines, Composition, Jeu, Corps, Dans la vie, Regards) qui font aussi écho à l’histoire de la danse et des arts.

Dans chaque page thématique, un code couleur :

  • En théorie

    un texte pour explorer en profondeur le travail d’Ambra Senatore et le champ chorégraphique
  • Au cœur du travail

    vidéos et témoignages de la chorégraphe et de ses danseurs
  • En écho

    diaporamas sur l’histoire de l’art et de la danse
  • En regards

    paroles et écrits de spectateurs, de pratiquants, de critiques sur la danse d’Ambra Senatore
  • En jeu

    mise en mouvement ou en action à pratiquer seul ou en groupe