Contact Improvisation

En 1972, l’américain Steve Paxton commence des recherches sur le duo et expérimente l’échange de poids entre les partenaires, lors des contacts entre les corps, et le lien au sol et à la gravité. Appartenant à la Postmodern dance, notamment à travers les collectifs du Judson Dance Theater et du Grand Union, Steve Paxton travaille à partir de gestes simples, quotidiens ou sportifs comme la poignée de main, la lutte, les arts martiaux, les danses de société : ce qui l’intéresse, c’est ce qui se passe dans le contact entre les corps. Ainsi naît le contact improvisation (ou CI) : une forme dansée improvisée qui privilégie l'échange de poids entre deux ou plusieurs personnes. Il s’agit de provoquer le mouvement par une situation de transfert de poids entre des partenaires sans imposer une forme visuelle. Le mouvement est la réponse donnée au contact, c’est-à-dire au toucher et au déséquilibre qui en découle. Devenu une technique à part entière, le CI permet au danseur d’aiguiser son sens kinesthésique.

échos se parcourt au gré de panoramas, vidéos, articles, mises en jeu et en danse, témoignages de la chorégraphe, de spectateurs ou de danseurs.

On y entre par plusieurs portes : une sélection chronologique de 14 pièces emblématiques d’Ambra Senatore dans Panorama , et 6 thématiques pour mieux comprendre son travail (Origines, Composition, Jeu, Corps, Dans la vie, Regards) qui font aussi écho à l’histoire de la danse et des arts.

Dans chaque page thématique, un code couleur :

  • En théorie

    un texte pour explorer en profondeur le travail d’Ambra Senatore et le champ chorégraphique
  • Au cœur du travail

    vidéos et témoignages de la chorégraphe et de ses danseurs
  • En écho

    diaporamas sur l’histoire de l’art et de la danse
  • En regards

    paroles et écrits de spectateurs, de pratiquants, de critiques sur la danse d’Ambra Senatore
  • En jeu

    mise en mouvement ou en action à pratiquer seul ou en groupe